Manifestations, rassemblements, grèves nombreuses et majoritaires dans certains secteurs,… la mobilisation des agents publics du 5 décembre a été significative, et nos organisations (CGT, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC et FAFP) s'en félicitent.
Cette journée a permis aux agent⋅es publics d'exprimer leur refus très majoritaire :
Ces trois projets de mesures portés par le ministre démissionnaire Guillaume Kasbarian doivent en conséquence être retirés.
Il est plus que temps de prendre la mesure de la crise profonde dont cette journée n'est qu'une des traductions.
Outre l'abandon des mesures contestées, il appartiendra au futur gouvernement de rétablir la confiance et d'ouvrir les chantiers indispensables relatifs à l'attractivité de la Fonction publique, et à la fidélisation des agents (rémunérations, parcours de carrière et conditions de travail en tête). La seule méthode qui devra prévaloir sera celle du dialogue social, notamment celle de la négociation collective.
Les organisations syndicales demandent aux parlementaires et au gouvernement qui sera désigné de construire une loi de Finances pour 2025 prévoyant des moyens :
Nos organisations continueront à rester en contact étroit et conviennent de la nécessité de continuer à porter les revendications exprimées massivement lors de cette journée.
Elles appellent à poursuivre la mobilisation engagée ce jeudi pour peser, si nécessaire, sur le futur gouvernement.
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06/12/2024
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Les organisations syndicales CGT, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC et FA-FP appellent les agent·es de la Fonction publique à une journée d'action, de rassemblements, de manifestations et de grève sur l'ensemble du territoire le 5 décembre 2024.
Répondant à la demande de l'ensemble des organisations syndicales représentatives de la Fonction publique, Guillaume Kasbarian ̶ ministre de la Fonction publique, de la Simplification et de la Transformation de l'action publique ̶ a été contraint de nous accorder une audience le jeudi 7 novembre dernier.
Les organisations syndicales ont obtenu l'abandon de la suppression des catégories C, B et A de la fonction publique envisagée au titre du projet de loi dit « Guerini ». Le ministre s'est aussi engagé à rediscuter de son projet « d'agenda social ».
Force est de constater que Guillaume Kasbarian n'a pas répondu à la plupart des autres propositions et revendications portées par les organisations syndicales.
C'est pourquoi nous en appelons à une première journée de mobilisation sur l'ensemble du territoire, le 5 décembre 2024, y compris par la grève et la manifestation.
Une journée pour que le ministre renonce :
- aux 3 jours de carence dans la fonction publique,
- à la diminution de l'indemnisation des jours d'arrêt maladie,
- au non-versement de la Gipa.
Dans le même temps, nos organisations syndicales appellent les agent.es de la fonction publique, fonctionnaires et contractuel.les, à se mobiliser pour notamment :
- des moyens budgétaires à la hauteur des missions des services et des politiques publiques,
- des créations d'emplois partout où c'est nécessaire et l'accès à l'emploi titulaire des agents contractuels,
- l'augmentation de la valeur du point d'indice au titre de l'année 2024 et des années suivantes et des mesures salariales générales,
- la refonte des grilles indiciaires,
- l'égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes,
- l'abandon des orientations du projet de loi dit « Guerini ».
Nos organisations syndicales conviennent de se revoir après cette journée de mobilisation et de grève.
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14/11/2024
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Monsieur le Ministre, Mesdames et Messieurs, chers collègues,
Monsieur le Ministre, dans d'autres circonstances nous vous aurions peut-être dit : « tout ça pour ça ! », mais au regard du mépris que vous affichez pour les agents publics, nous allons vous le dire autrement.
Une dissolution, une démission du Gouvernement, qui par ailleurs mettra fin à vos fonctions de Ministre délégué chargé du Logement. Un suspens de 51 jours qui à part quelques aficionados ne nous aura pas détourné de cette belle fête sportive et populaire qu'auront été les jeux olympiques et paralympiques. Enfin le 21 septembre, la fin de la télénovela de l'été et vous êtes repêché et nommé Ministre de la Fonction publique, de la Simplification et de la Transformation de l'action publique.
En moins d'un mois vous avez réussi à vous mettre à dos et à compliquer la vie à près de 5,7 millions d'agents publics. Non reconduction de la Garantie individuelle de pouvoir d'achat, passage à trois jours de carence, diminution à 90 % du taux de remplacement en cas d'arrêt maladie et cerise sur le gâteau la reprise à votre compte du projet de réforme de la Fonction Publique. Nous sommes bien loin de la simplification attendue.
Il n'était donc pas nécessaire d'assister au pot de départ de votre prédécesseur tant vous vous inscrivez dans le pire de sa continuité.
Tout cela au nom de quoi, de l'absentéisme supposé des agents publics. Mais de quel absentéisme parlez-vous ? Des congés maladies des agents publics ? Par ce qu'il s'agit bien d'une situation régulière au regard du code de la fonction publique, absence prescrite par un médecin, décision qui engage sa responsabilité et qui ne relève que de sa compétence, pas de l'avis personnel d'un Ministre. Il ne s'agit pas de services non faits, mais d'un agent en position régulière au regard de son administration.
A vous entendre ou à vous lire dans la presse, vous stigmatisez nos collègues malades, en les faisant passer aux yeux des français pour des gros fainéants qui usent et abusent d'un système qui leur serait trop favorable. A quel moment vous inquiétez-vous des raisons qui font que les arrêts maladies, par ce qu'il s'agit bien de maladie étant donné qu'il y a intervention d'un médecin, à quel moment vous inquiétez-vous des raisons de l'augmentation du nombre de ces arrêts ? Apparemment la fébrilité qui vous anime depuis votre prise de fonction ne vous a pas laissé le temps de vous poser cette question ! Question qui vous obligerait à vous attaquer aux causes. Causes qui vous obligeraient, empreint du bon sens que la fonction que vous occupez nécessite, à revoir la copie de votre prédécesseur et des gouvernements précédents.
La fonction publique vieillit, elle peine à se renouveler, cela se ressent tout particulièrement sur le versant territorial. La fonction publique vieillit et elle remplit pourtant des missions de service public essentielles, bien souvent pénibles et répétitives qui usent les agents, qui usent les corps. Et la seule réponse que vous et vos collègues avez su apporter a été de les faire travailler encore plus longtemps. Et aujourd'hui vous vous offusquez des conséquences de cette situation, ce n'est certainement pas la faute aux organisations syndicales qui vous ont alerté comme vos prédécesseurs.
Par souci d'égalité, vous ne faites pas acte d'équité, là où le secteur privé compense à travers ses nombreux accords d'entreprises ou conventions collectives, les coups de canif portés au contrat social, vous entrainez les agents publics à rejoindre le modèle le moins disant et le moins faisant, sans aucune possibilité de s'appuyer sur des dispositions similaires. Ceux qui ont un vrai jour de carence, ce sont pourtant bien les agents de la fonction publique, leur jour leur est décompté sans aucune compensation. Il en est de même pour le taux de remplacement en cas d'arrêt maladie, qui n'aura pour les agents publics, tout particulièrement pour ceux avec les plus faibles revenus en catégorie C de les précariser un peu plus financièrement avec pour seule conséquence effective de paupériser un peu plus ces collègues.
Le non renouvellement de la GIPA n'affectera pas seulement, à vous entendre, les seuls agents de catégorie A. Son mécanisme venant compenser la perte de pouvoir d'achat si la rémunération a peu augmenté au cours des 4 dernières années, ne pas la renouveler alors que le pouvoir d'achat des plus bas salaires de la fonction publique affecte de plus en plus d'agents va avoir des conséquences dramatiques et est indigne de votre ministère. Est-il nécessaire de vous rappeler qu'un agent de catégorie C va voir son salaire évoluer d'un peu moins de 6 centimes du SMIC a, à peine plus de 100 € au-dessus du SMIC en 19 ans. En supprimant la GIPA vous vous attaquez au plus pauvres d'entre nous, comme s'ils ne l'étaient déjà pas assez.
Aussi nous vous demandons instamment de cesser ce fonctionnaire bashing qui semble dicter votre action, de vous atteler avec vos collègues au Gouvernement à identifier les vraies raisons des déficits publics, que vous et vos prédécesseurs avez généré et de laisser les fonctionnaires en dehors de tout ça, ils ne sont pas les responsables de ses gabegies.
La Fédération Autonome attend de vous, du Gouvernement auquel vous appartenez, que vous investissiez pour moderniser nos services publics, pour améliorer ainsi les conditions de travail des agents publics, que vous vous attaquiez à la pénibilité des métiers et que vous facilitiez la reconversion de nos collègues dont l'âge ne permet plus d'exercer certains métiers.
Nous exigeons le maintien de la GIPA tant que le travail attendu pour redonner une dynamique à nos grilles indiciaires moribondes n'aura pas été réalisé, nous exigeons également que la valeur du point soit revalorisée et indexée sur l'inflation sans délai.
Nous exigeons l'abandon des amendements que vous avez déposés et l'arrêt de tout projet de réforme, nous sommes prêts à discuter mais dans le cadre d'un réel dialogue social constructif.
De même la Fédération Autonome porte comme revendication pour les agents publics la suppression du jour de carence actuel, le maintien du taux de remplacement à 100% en cas d'arrêt maladie, l'augmentation du taux de remplacement des pensions, avec la prise en compte des régimes indemnitaires dans le calcul des droits à la retraite (avec un montant ne pouvant être inférieur au niveau du SMIC). Nous attendons de vous la réelle mise en œuvre de l'égalité femmes-hommes qui dans sa situation actuelle creuse l'écart du montant des pensions entre les femmes et les hommes ; la création de poste statutaire et le renforcement et l'attractivité des services publics, par la reconnaissance des métiers, leur revalorisation et une vaste campagne de recrutements.
La précarité de votre mandat, ne doit pas être le prétexte à une fébrilité qui aura des conséquences sans communes mesures pour les agents que vous pointez du doigt.
Je vous remercie.
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07/11/2024
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Monsieur le Ministre,
Lors des réunions bilatérales que vous avez organisées avec l'ensemble des organisations syndicales représentatives de la fonction publique suite à votre prise de fonctions, vous aviez affiché une volonté de dialogue social.
Depuis, un agenda social a été imposé sans aucune concertation, et - dans le même temps - un certain nombre de décisions lourdes de conséquences pour les services de l'État, des collectivités, du secteur médical, social et médico-social et leurs agents semblent déjà actées sans qu'aucune discussion ne soit intervenue dans un cadre multilatéral que vous aviez pourtant annoncé. La dernière en date est l'augmentation du nombre de jours de carence et la baisse de l'indemnisation des jours d'arrêt maladie, mesures stigmatisantes qui impacteront les agents publics les plus fragiles et touchés par la maladie, d'ailleurs souvent contractée dans le cadre de leur exercice professionnel.
C'est donc dans ce contexte que nos organisations souhaitent appeler votre attention sur des sujets centraux qui constituent des défis pour la fonction publique et ses plus de cinq millions d'agents et leurs familles.
Nos organisations sont particulièrement préoccupées par les projets de lois de finances et de financement de la sécurité sociale 2025. En l'état, ils pourraient priver la fonction publique de moyens budgétaires dont elle a besoin pour la mise en œuvre de politiques publiques au service de l'intérêt général.
Nos organisations réaffirment l'urgence d'apporter des réponses aux revendications salariales des personnels de la fonction publique. Ceci passe par l'ouverture de négociations en faveur de mesures générales, de mesures sur les carrières et les grilles indiciaires, de mesures ambitieuses pour l'égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes et le maintien du calcul et du versement de la Gipa.
Nous attendons donc qu'une réunion consacrée à ces enjeux soit inscrite à l'agenda le plus rapidement possible, en votre présence, de manière à redonner de l'attractivité à l'emploi public.
Nos organisations attendent également une clarification rapide quant aux intentions du Gouvernement sur le projet de loi relatif à « l'efficacité » de la Fonction publique. Sur la méthode, la demande unanime de nos organisations est claire : nous souhaitons l'abandon total de ce projet.
Nos organisations syndicales attendent aussi des réponses s'agissant des droits à la protection sociale des agent×es dans leurs dimensions obligatoires et complémentaires. Elles entendent que les accords signés soient appliqués, et que la loi soit respectée pour l'ensemble des agents des trois versants de la Fonction publique.
Il est donc nécessaire que vous puissiez recevoir rapidement nos organisations syndicales afin de relancer un véritable dialogue social, seul outil permettant pas la voie de la négociation d'améliorer les conditions de travail et de vie des agents publics.
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29/10/2024
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Après l'effet d'annonce de la non reconduction de la Garantie Individuelle de Pouvoir d'Achat (GIPA), c'est officiellement à la rémunération des agents publics à l'occasion de leurs arrêts maladie et au nombre de jours de carence que le Gouvernement s'attaque désormais.
C'est après un échange téléphonique, ce dimanche en fin d'après-midi, entre Guillaume KASBARIAN, Ministre de la fonction publique, et Pascal KESSLER Président de la FA-FP ; que le Gouvernement a communiqué à la commission des finances de l'Assemblée Nationale ses amendements portant sur les 5 milliards d'économie annoncés par le Premier Ministre dont 1,2 milliards sur les mesures de lutte contre l'absentéisme.
Ces nouvelles attaques contre les agents publics se traduiront par la diminution de 10% de la rémunération des agents les trois premiers mois de leurs arrêts maladie et le passage de 1 à 3 jours de carence. Au prétexte d'aligner le secteur public sur le secteur privé, alors que la réalité du privé est bien différente que ce que le Gouvernement voudrait faire croire, notamment en ce qui concerne les jours de carence étant donné que deux tiers des salariés du secteur privé sont protégés contre la perte de revenu induite par le délai de carence par le biais de la prévoyance d'entreprise (Source DREES). Des conventions collectives prévoyant également des dispositions plus favorables, en assurant par exemple le maintien intégral du salaire pendant les arrêts maladie.
Il n'y a pas de vérité du privé à opposer à celle du public, tant les conditions d'emplois et de couverture sociale sont différentes. Le secteur public ne dispose d'aucune disposition de prévoyance du niveau du secteur privé. La mise en place d'un jour de carence dans la fonction publique n'a permis aucune économie, maintenant de là à faire croire aux français que cette mesure fera économiser 1,2 Milliards, ce n'est plus de la magie mais de la grande illusion que vend le Ministre « Abracada Kasbarian »
Une fois encore, un Gouvernement cherche à faire peser la gabegie de la gestion calamiteuse des budgets publics sur le dos des agents publics, plutôt que de s'attaquer aux seuls vrais responsables que sont les décideurs publics. Difficile pour le Premier Ministre de faire le ménage devant sa porte.
La FA-FP appelle au rejet de ces amendements gouvernementaux qui n'ont pour seuls effets que de détruire pierre après pierre notre modèle social, de paupériser un peu plus encore les agents des services publics et de ternir l'attractivité de la Fonction Publique. Les vrais parlementaires doivent rester garants des services publics et des agents qui les font vivre ; et pas se laisser acheter par un Gouvernement de mercenaires du pouvoir.
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27/10/2024
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AVEC LA NOMINATION D'UN MINISTRE DE LA FONCTION PUBLIQUE, 3 MOIS APRÈS LES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES, LA FA-FP ATTEND QUE LE DIALOGUE SOCIAL REPRENNE DÉSORMAIS CONCRÈTEMENT POUR LES AGENTS PUBLICS
Après une très longue période d'attente faute de Gouvernement, suite à la dissolution du parlement au mois de juin dernier. Après la nomination d'un ministre en charge de la Fonction Publique, une délégation de la FA-FP était reçue aujourd'hui, en bilatérale, par Guillaume KASBARIAN, Ministre de la Fonction publique, de la simplification et de la transformation de l'action publique.
A cette occasion, Pascal KESSLER, Président de la FA-FP, était accompagné par Sébastien JANSEM pour la Territoriale, Pascal CARRETEY pour l'Hospitalière et Sébastien HERMAN pour l'État.
Lors de cet échange avec le Ministre, ils ont abordé les sujets de préoccupation des agents publics des trois versants, dont le pouvoir d'achat, les carrières, les rémunérations, la valeur du point d'indice - en insistant particulièrement sur le fait que 2024 ne doit pas être une année blanche. Ils ont attiré son attention sur les conséquences de l'annonce de l'augmentation du SMIC de 2% au 1er novembre prochain « par anticipation », sur la mobilité, la formation professionnelle, l'attractivité, l'égalité femme/homme, la protection sociale complémentaire, les indemnités horaires, l'indemnité de résidence, le supplément familial, les négociations annuelles obligatoires, l'action sociale, la promotion interne, l'absence de véritables politiques publiques en matière de Ressources Humaines, le rejet de la réforme des retraites et l'abandon de celle-ci… aucun sujet n'a été laissé de côté, pas même le parcours professionnel des représentants syndicaux.
Pour Guillaume KASBARIAN, il s'agissait d'une prise de contact et non la présentation de son plan d'action à l'égard de l'ensemble des agents publics. Il aura l'occasion dans une phase ultérieure de préciser son programme de dialogue/négociation. Il n'était pas plus en mesure de répondre à nos interrogations quant à la suite qu'il donnera au projet de loi « Guerini » pour la fonction publique (abandon, reprise partielle, conservation du projet), qu'aux suites à donner aux conséquences de l'augmentation du SMIC au 1er novembre prochain, notamment le tassement des grilles qui va encore s'accentuer et niveler vers le bas les carrières des agents et l'attractivité de la Fonction Publique. La transmission de son agenda social est prévue pour la fin de la semaine prochaine
La FA-FP attend des actes forts et des mesures immédiates pour les agents publics.
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03/10/2024
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Monsieur le Premier Ministre,
Dans la perspective de la constitution de votre gouvernement, nos organisations syndicales, CFDT Fonctions Publiques, Services publics CFE-CGC, CGT Fonction Publique, FA Fonction Publique, FO Fonction Publique, FSU, Solidaires Fonction Publique et UNSA Fonction Publique, représentatives de la fonction publique, expriment leur attachement au maintien d'un ministère de plein exercice pour la fonction publique.
Même si c'est une condition indispensable à l'instauration d'un dialogue social de qualité afin de répondre aux enjeux des services publics de notre pays et aux attentes des 5,5 millions d'agents publics, elle ne sera pas suffisante.
Pour nos organisations, la question des retraites et celle du pouvoir d'achat des agents constituent nos priorités.
Ainsi, nous souhaitons que tous les agents publics voient rapidement progresser leurs rémunérations, notamment à travers l'augmentation de la valeur du point d'indice et des mesures indiciaires.
Ainsi, nous souhaitons que la réforme des retraites de 2023 soit suspendue afin d'engager de nouvelles discussions.
Nos organisations syndicales seront attentives à la considération que vous porterez à la fonction publique.
Nous vous prions d'agréer, monsieur le Premier Ministre, l'expression de nos salutations distinguées.
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13/09/2024
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Monsieur le Ministre,
Nos organisations syndicales, CFDT, CFE-CGC, CGT, FA, FSU, Solidaires et UNSA, Fonction publique, vous interpellent sur plusieurs sujets importants.
Ce sont des questions sur lesquelles nous vous avons déjà sollicité sans obtenir, de réponse satisfaisante.
En premier lieu, il y a le projet de loi que vous portez au nom du gouvernement et pour lequel une réunion plénière est fixée au 21 mai.
Nos organisations tiennent à affirmer qu'elles n'accepteront pas de remise en cause des garanties statutaires qui permettent la reconnaissance des qualifications et le droit à la carrière : catégories, grade, échelon. Ce projet législatif qui, pour ce que nous en connaissons, ne répond pas aux besoins de la Fonction publique, de ses personnels, et emprunte des directions, qui, au contraire, sont porteuses de recul.
En tout état de cause, vous devez être transparent sur les objectifs et les contenus envisagés du projet de loi, et prendre en compte les propositions dont nous sommes porteurs dans le cadre d'une concertation loyale. L'une des conditions en est de prévoir -dès à présent- un desserrement du calendrier.
Ensuite, nous affirmons de nouveau et solennellement qu'il n'est pas envisageable que l'année 2024 puisse se conclure sans une augmentation générale des salaires des agentes et des agents de la Fonction publique. Ce serait inacceptable.
Enfin, à l'heure où les PLF et PLFSS 2025 sont en pleine élaboration, nos organisations syndicales expriment une fois de plus leur opposition aux coupes budgétaires impactant gravement les missions publiques et les moyens des services. Les crédits doivent être à la hauteur des besoins de la population et de la reconnaissance de l'engagement des personnels.
C'est pourquoi, afin de pouvoir mener nos échanges en toute sincérité et sur des bases claires, nous vous demandons de bien vouloir nous apporter des réponses en amont de la réunion plénière du 21 mai ou, au plus tard, à l'occasion de l'ouverture de ladite réunion.
Nous vous prions de bien vouloir agréer, Monsieur le Ministre, nos sincères salutations.
Le courrier adressé au Ministre (pdf, 117 Ko)
14/05/2024
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Monsieur le Ministre, Mesdames et Messieurs, chers collègues,
Derniers à intervenir, mais travaillant ensemble depuis suffisamment longtemps, nous ne doutions pas que nous partagerions l'essentiel sur le fond de ce qui serait dit avant notre prise de parole, aussi nous allons être assez concis.
Notre présence dans cette enceinte ne doit pas laisser croire que le front commun que nous menons avec l'ensemble des organisations syndicales représentatives depuis la loi portant réforme des retraites, faiblit. Nous avons librement fait le choix de venir vous exprimer de vive voix notre mécontentement, le mécontentement de nos mandants qui ne supportent plus la stigmatisation qu'ils subissent.
Comme nous vous l'avons tous exprimé précédemment, dans cette enceinte et en bilatéral, nous ne sommes pas demandeurs d'une nouvelle loi de réforme de la Fonction Publique, encore moins quand celui-ci remet en question son efficacité.
Par courrier en date du 14 mai dernier nous vous avons rappelé nos priorités et nos zones rouges, notamment la remise en cause des garanties statutaires qui permettent la reconnaissance des qualifications et le droit à la carrière : catégories, grades, échelons. Nous n'accepterons pas que vous divisiez l'engagement qui anime les équipes du service public en opposant le mérite des uns à celui des autres, alors qu'ils réalisent chacun à leur niveau la mission dont le résultat attendu est le service rendu aux citoyens.
Votre réponse à ce courrier et tout particulièrement votre communication institutionnelle qui dit tout et le contraire de ce que vous nous présentez en réunion, nous laisse entendre que vous n'attachez que peu d'importance à ces zones rouges, au dialogue social, le vrai, celui qui s'enrichit de nos échanges et de nos propositions, pas celui qui habille vos projets. Et cela, nous ne l'acceptons pas.
Nous vous l'avions rappelé récemment dans cette enceinte, vous pourriez nous présenter tous les diagnostics que vous voulez, nous aurions toujours un échantillon à notre disposition plus important et certainement plus représentatif que vous ne pourriez jamais espérer avoir, pour répondre à vos interrogations. Et cet échantillon des agents publics dont nous portons la voix, nos mandants, vous fait dire qu'il n'accepte pas d'être traité de la sorte, encore moins après avoir démontré sans faillir toutes leurs ressources et leur efficacité à l'occasion de la crise sanitaire, leur engagement jusqu'au sacrifice encore ces derniers jours en métropole et en Nouvelle-Calédonie et leur sens du service public au quotidien en toutes circonstances.
Que la fonction publique ne soit pas figée, elle le démontre au quotidien par son adaptabilité. Que la fonction publique ait besoin de se moderniser, oui certainement, dans le sens où elle manque d'agents et de moyens, conséquences des politiques publiques et des coupes budgétaires successives. Celle que votre Gouvernement envisage ne viendra qu'affecter un peu plus les conditions de travail des agents. Comme nous vous le rappelions ensemble, les crédits doivent être à la hauteur des besoins de la population et de la reconnaissance de l'engagement des personnels.
Dans ce sinistre contexte, la Fédération Autonome réaffirme et maintient qu'il n'est pas envisageable que l'année 2024 soit une année blanche, sans une augmentation générale des salaires des agents de la Fonction publique. Ce serait inacceptable.
Si nous ne sommes pas fermés à certains sujets, notamment ceux ayant trait à l'attractivité, le document que vous nous avez transmis ne satisfait pas nos attentes et ne correspond pas aux besoins que nous avons identifiés. Nous ne sommes pas là pour vous en faire un inventaire, nous avons eu l'occasion de nous exprimer à ce sujet en bilatéral, mais nous ne serons pas corédacteurs de votre projet de loi, cela ne nous incombe pas.
D'autant que ce projet vient stigmatiser un petit plus les agents publics, participant à sa manière à ce mouvement de « fonction publique bashing » qui insidieusement affecte l'image des services publics. Le fonctionnaire fainéant, profiteur d'un système protecteur, celui que l'on doit supporter une carrière durant sans pouvoir le sanctionner, sans pouvoir le licencier, alors que tous ces dispositifs existent déjà. Quelle image votre discours renvoie de l'abnégation de toutes ces femmes et tous ces hommes, qui se sentent mal-aimés au sein de leurs administrations respectives et ne trouvent pas de soutien auprès de leur ministre.
Après tout, peut-être n'est-ce-pas votre rôle que de protéger les agents publics, leur carrière, leur image. En ce qui nous concerne, c'est le nôtre et nous entendons bien en assumer toute la charge et être en responsabilité.
La Fédération Autonome attend que vous montriez l'exemple avec pour tout préalable à tout projet, l'ouverture d'une véritable négociation salariale. Cette question est urgente et obligatoire, ensuite il sera question de l'avenir que nous entendons tous donner aux services publics, aux agentes et aux agents qui l'animent et à l'attractivité que nous voulons donner à ses trois versants, mais certainement pas à travers un projet de loi remettant en question l'efficacité et l'engagement des agentes et des agents publics.
Je vous remercie.
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21/05/2024
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Monsieur le Ministre,
Nos organisations syndicales, CFDT, CFE-CGC, CGT, FA, FSU, Solidaires et UNSA, Fonction publique, vous interpellent sur plusieurs sujets importants.
Ce sont des questions sur lesquelles nous vous avons déjà sollicité sans obtenir, de réponse satisfaisante.
En premier lieu, il y a le projet de loi que vous portez au nom du gouvernement et pour lequel une réunion plénière est fixée au 21 mai.
Nos organisations tiennent à affirmer qu'elles n'accepteront pas de remise en cause des garanties statutaires qui permettent la reconnaissance des qualifications et le droit à la carrière : catégories, grade, échelon. Ce projet législatif qui, pour ce que nous en connaissons, ne répond pas aux besoins de la Fonction publique, de ses personnels, et emprunte des directions, qui, au contraire, sont porteuses de recul.
En tout état de cause, vous devez être transparent sur les objectifs et les contenus envisagés du projet de loi, et prendre en compte les propositions dont nous sommes porteurs dans le cadre d'une concertation loyale. L'une des conditions en est de prévoir -dès à présent- un desserrement du calendrier.
Ensuite, nous affirmons de nouveau et solennellement qu'il n'est pas envisageable que l'année 2024 puisse se conclure sans une augmentation générale des salaires des agentes et des agents de la Fonction publique. Ce serait inacceptable.
Enfin, à l'heure où les PLF et PLFSS 2025 sont en pleine élaboration, nos organisations syndicales expriment une fois de plus leur opposition aux coupes budgétaires impactant gravement les missions publiques et les moyens des services. Les crédits doivent être à la hauteur des besoins de la population et de la reconnaissance de l'engagement des personnels.
C'est pourquoi, afin de pouvoir mener nos échanges en toute sincérité et sur des bases claires, nous vous demandons de bien vouloir nous apporter des réponses en amont de la réunion plénière du 21 mai ou, au plus tard, à l'occasion de l'ouverture de ladite réunion.
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14/05/2024
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